Bruno DIONNE et Pierre LEVESQUE dans la région métissienne

Les premières traces de la présence de Bruno DIONNE et de Pierre LÉVESQUE (nos deux aieuls paternels et maternels), dans la région métissienne, remontent pour l'une à 1865 et pour l'autre à 1860. Les Archives de la paroisse de Ste-Flavie nous apprennent qu'Elmire, la 2ième fille de Bruno, est née à Ste-Flavie le 3 novembre 1865, alors que l'acte de naissance de sa première fille, Marie-Lucie, enregistré à Notre-Dame-du-Mont-Carmel, remonte au 9 juin 1864. Donc Bruno aurait descendu la côte soit au printemps 1864, soit au printemps 1865, selon l'hypothèse la plus probable.

L'une des raisons qui expliqueraient la venue de Bruno DIONNE dans la région de Ste-Flavie serait qu'il soit venu rejoindre son oncle André BERUBE, marié à Olympe DIONNE, la soeur de son père Joseph. En effet, le 27 janvier 1861, André BERUBE était déjà installé à St-Octave puisque l'un de ses fils, André, se marie à Caroline GENDRON. Bien plus, et c'est là une explication plus évidente, au mariage de leur fille Arthémise, le 7 janvier à Ste-Flavie, ils sont dits demeurant en cette paroisse. Enfin, au décès du Révérend Henri DIONNE, frère de Joseph et oncle de Bruno, en 1861, André BERUBE et Olympe DIONNE figurent parmi les héritiers du Révérand Henri et sont dits établis à St-Octave. Pour des informations supplémentaires sur la famille d'André BERUBE, voir la section généalogique.

Quant à Pierre LÉVESQUE, marié à Emilie (nne) MARTIN, à St-Denis de Kamouraska, le 11 juillet 1848, il se trouvait au Mont-Carmel en septembre 1855, lors de la naissance de son fils Marcel. Nous verrons en fait qu’il est arrivé à Sainte-Flavie vers 1860; son fils aîné Théodore avait 11 ans. Le dernier fils Herménégilde, d'après les Régistres, serait né à St-Donat le 26 avril 1867 et baptisé à Ste-Luce.

Ce sont donc deux actes de baptêmes qui situent l'arrivée de nos deux ancêtres Bruno DIONNE et Pierre LÉVESQUE dans la région métissienne. Nous verrons dans la suite de notre récit qu'ils ont d'abord abouti à Ste-Flavie, pour ensuite s'établir l'un à St-Joseph-de-Lepage, autrefois 5ième rang de Ste-Flavie, l'autre à St-Gabriel, dans les rangs IV et V du Canton Fleuriault.


Joseph et Bruno DIONNE

Bruno n'est pas arrivé seul à Ste-Flavie; il avait avec lui son épouse Henriette CASSISTA, sa fille Marie qui avait tout au plus un an et demi, ainsi que son père (Joseph dit Josée) âgé d'environ 65 ans, et veuf depuis deux ans environ. Quant à ses deux soeurs, Julie et Célanire, on suppose qu'elles sont parties pour la grande ville de Montréal, peu de temps après le décès de leur mère, Julie PLOURDE, survenu le 21 mars 1863, à Notre-Dame-du-Mont-Carmel, à peine un mois après le mariage de Bruno. Ce n'est que bien plus tard que l'on retrouvera Julie et Célanire DIONNE à Ste-Flavie. En 1865, Julie n'avait que 24 ans alors que Célanire en avait 28. Retraçons donc les faits marquants de cette période.

C'est le 20 novembre 1868 que les Dames seigneuresses DRAPEAU effectuent une vente à rente constituée en faveur de Bruno DIONNE. Il s'agit à ce moment du lot 137 de St-Joseph (voir les Actes de notaires). Ses voisins étaient Isaac LÉVESQUE et André ANCTIL. Ensuite, on assiste à la naissance d'Elisée, d'Anastasie, d'Alphonse, d'Elise, d'Octave, de Charles-Emile et de Jean-Baptiste. Le 16 février 1880, Bruno DIONNE achète d'Isaac LÉVESQUE le lot voisin numéro 138; ce qui composera la future propriété de son fils Alphonse qui tombera par la suite entre les mains de Jean-Baptiste DIONNE (meunerie J.B. DIONNE). Le 15 novembre de la même année, Charles-Emile, âgé d'à peine 2 ans, décède; dans l'acte de décès, il est dit mort échaudé, ce qui signifie sans doute brulé. Au décès d'Anastasie, à l'âge de 13 ans, Bruno est présent. Le 20 novembre 1883, c'est le mariage d'Elmire avec Adélard ROSS; elle a tout juste 18 ans !


Famille de Joseph DIONNE

Ecoutons Edwidge DIONNE que j'ai rencontrée vers les années 1975, dotée d'un mémoire prodigieuse et d'une verbe sans pareille, nous raconter ses souvenirs en ces termes :

Célanire, soeur de Bruno, s'est mariée à Montréal à Edouard GIFFARD et est décédée jeune. Elle y demeurait d'ailleurs là avec sa soeur Julie qui est restée fille. Après la mort de Célanire, Julie revint habiter à St-Joseph-de-Lepage, chez sa nièce Edmire, fille de Bruno et mariée à Adélard ROSS. Elle vécut là plusieurs années jusqu'à son décès à l'âge de 97 ans et 6 mois. A Montréal, elle s'engageait comme ménagère.

Célanire était couturière et très jolie, alors que Julie sa soeur cadette était laide comme un monstre (sic); ceci s'expliquerait par le fait que Julie PLOURDE (leur mère) avait une vilaine bouche. Par contre, on dit qu'elle était une très bonne travailleuse et surtout très adroite. Josée avait des lèvres très épaisses et c'est pour cette raison qu'on a appelé les DIONNE les Babinots. Quant à Bruno, il était très bel homme et portait une belle barbe blanche vers la fin de sa vie.

Trois documents confirment les dires d'Edwidge. Nous avons un portrait du révérend Henri DIONNE, frère de Josée, qui nous le montre très imposant en stature, avec une bouche large et des lèvres très épaisses. De plus, la physionomie de Bruno sur le portrait de couple qui nous a été prêté par le cousin Aldéric Lévesque est tout-à-fait conforme à celle décrite par Edwidge. Enfin, sur la photographie de la famille Alphonse DIONNE fournie par le p'tit cousin Jean-Marie DIONNE (fils de Jean-Baptiste), on y voit Bruno, peu de temps avant sa mort, avec une longue barbe blanche et les yeux mi-fermés. Nous terminerons ce témoignage par quelques renseignements puisés aux sources et confirmant pour l'essentiel les propos recueillis chez Edwidge DIONNE.

Le 30 avril 1901, Célanire DIONNE, veuve d'Edouard GIFFARD, en son vivant charretier, demeure à Ste-Flavie. Elle est alors propriétaire d'un terrain situé au trosième rang de la paroisse de Ste-Flavie, de quatre-vingt pieds de profondeur sur soixante-dix pieds de front, avec maison dessus construite et dépendance, qu'elle vend à M. Victor CANUEL. Le contrat de vente stipule de plus qu'à l'avenir elle élira domicile en la Cité de Montréal. La venderesse se réserve le droit d'occuper les lieux d'hui au premier octobre prochain, sans payer aucune indemnité et avec le droit d'enlever le produit de son jardin ou d'en disposer à sa guise.

Le 31 août 1904, Célanire donne quittance générale et finale au débiteur Victor CANUEL, et fait radier l'hypothèque au Bureau d'Enregistrement. A la signature de cet Acte, Célanire se trouve en promenade à St-Joseph-de-Lepage avec sa soeur Julie, sans doute chez Bruno. Elle en profite pour rédiger son testament devant le notaire PELLETIER qui la dit en convalescence, mais saine d'esprit, de mémoire, jugement et entendement. Elle lègue tous ses biens, tant mobiliers qu'immobiliers, argent, créances, droits et actions, à sa soeur Julie qu'elle nomme exécutrice testamentaire, et signale que ses frais de sépulture seront acquittés par une Société de Secours dont elle et Julie font partie. Les témoins signataires sont Louis et Jean-Baptiste ANCTIL qui étaient d'ailleurs les voisins de la famille de Bruno DIONNE.

Le même jour, Julie rédige aussi un testament identique en faveur de Célanire. Elle dit demeurer en la Cité de Montréal avec sa soeur Célanire et se trouver en promenade à St-Joseph. On peut penser que Célanire est décédée à Montréal peu de temps après, à l'âge de 64 ans. On ne connait ni le lieu ni la date exacte de son décès. Quant à Julie, elle possède le record de longévité dans la famille de nos ancêtres descendants d'Antoine DIONNE. Née en 1841, elle est décédée célibataire, à St-Joseph-de-Lepage, le 14 avril 1938, à l'âge de 97 ans et 6 mois. Elle demeurait à Saint-Joseph chez sa nièce Elmire, épouse d'Adélard ROSS.

Survient ensuite le décès de Joseph dit Josée DIONNE. Sur son acte de décès, à St-Joseph-de-Lepage, on y lit :

Le deux février mil huit cent quatre vingt quatre nous, prêtre-curé, soussigné avons inhumé dans le cimetière de Ste-Flavie le corps de Joseph DIONNE, cultivateur, décédé l'avant-veille à l'âge de quatre-vingt-onze ans; époux légitime de défunte Julie PLOURDE de la paroisse de St-Joseph-de-Lepage. Présents à l'inhumation Bruno DIONNE, fils du défunt, Gilbert LANDRY, Edouard CLOUTIER, fils, ainsi que plusieurs autres parents et amis qui n'ont pu signer.

Ch. L. FOURNIER, Ptre, curé

Au recensement de 1881 (effectué probablement durant l'année 1880), Joseph se dit âgé de 87 ans, serait donc né en 1793 et aurait eu effectivement 91 ans à son décès survenu en 1884. On sait pourtant que Joseph est né à La-Pocatière, le 3 décembre 1797, deux ans après le mariage d’Antoine. Il y aurait donc eu erreur sur l’âge déclaré au recensement et sur l'acte de décès? Cela nous apparait peu probable! On se demande aussi pourquoi Joseph a été inhumé à Ste-Flavie plutôt qu'à St-Joseph-de-Lepage, là où était déjà installé Bruno avec sa famille et son père?


Famille de Bruno DIONNE

Par la suite, après le décès de Josée, la famille de Bruno continue à prendre de l'ampleur. Les jumeaux, Siméon et Emile, naissent le 17 janvier 1884, puis Alphonsine le 27 mai 1887, décédée peu après, le 6 janvier 1890. C'est la dernière née de Henriette CASSISTA. Au décès d'Alphonsine, l'acte stipule que Bruno est présent. Pour le moment, on retiendra que Bruno et Henriette sont demeurés à St-Joseph-de-Lepage au cours de la période 1865-1890. Nous verrons plus loin que Bruno et Henriette ont fait un bref séjour aux Etats-Unis, à Nashua (New-Hamshire), pour aller gagner de l'argent dans les facteries. Il nous apparait intéressant de déterminer qui, de la famille de Bruno, ont émigré aux USA et quand sont-ils partis ?

Emigration américaine

Bruno est assez pauvre et n'arrive pas à faire vivre sa famille décemment. Alors, il décide d'aller travailler aux Etats-Unis avec ses fils pour gagner un peu d'argent et revenir par la suite.

Plusieurs témoignages, dont celui d'Edwidge DIONNE qui nous a fourni de très nombreux renseignements sur ses grands parents, font partir Bruno avec ses 2 fils plus âgés, Elisée et Alphonse, avant qu'Henriette aille les rejoindre plus tard avec le reste de la famille (Jean-Baptiste, Octave et les jumeaux). Qu'en est-il exactement ? Edwidge raconte qu'Henriette tenait une maison de pension à Nashua et que les garçons travaillaient dans les facteries (factories) avec comme compagnons de travail quelques membres des familles de Joseph GONTHIER et d'Ambroise GONTHIER, dont Noël GONTHIER (fils d'Ambroise) qui se mariera à Nashua, le 5 juillet 1886, à Marie (Mérée) DIONNE, et Philomène GONTHIER (fille de Joseph et nièce de Noël), veuve de Jean-Baptiste CHRETIEN, qui se mariera à Elisée DIONNE, le 15 juillet 1889. Nous reviendrons plus loin sur ces deux derniers personnages.

Bruno aux USA

Nous avons la certitude que Bruno est allé aux USA puisqu'un document notarié l'atteste. En effet, le 19 janvier 1891, Pierre ROUSSEL signe une quittance à Bruno DIONNE pour un emprunt de 200 $ que ce dernier avait contracté le 26 avril 1883 à St-Joseph-de-Lepage (voir les Actes de notaires) où il est stipulé que Bruno est actuellement absent de la Province. Un autre document notarié atteste de plus que Bruno était à St-Joseph-de-Lepage le 12 octobre 1893, jour où il fait une donation de ses biens à son fils Elisée. Peu de temps auparavant, soit le 15 mai 1893, Alphonse se mariait à Rose-Anna TREMBLAY à Nashua. On peut supposer que son père Bruno était alors présent au mariage.

Au recensement de 1891, probablement réalisé en été, à Saint-Joseph-de-Lepage, on trouve dans la même maison, Elisée et Philomène GONTHIER, ainsi qu'Eugénie CHRÉTIEN âgée de 5 ans et Marie (tante Maria) âgée d'un an seulement. Au même recensement, toujours à Saint-Joseph-de-Lepage, mais dans la maison voisine, on trouve Bruno DIONNE et Henriette CASSISTA, en compagnie d'Alphonse 19 ans, Élise 17 ans, Octave 15 ans, William (Woulestan) 11 ans, les jumeaux Emile et Siméon âgés de 8 ans. Comme voisins, ils ont Adélard ROSS et Elmire DIONNE, fille de Bruno, accompagnés de leurs 3 enfants, Marie 6 ans, Paméla (Philomène) 4 ans et Napoléon (Ulric) 3 ans. Se pourrait-il qu'ils aient été recensés tout en étant absents? C'est fort probable.

En résumé, on est pratiquement sûr que Bruno a séjourné aux USA durant la période qui suivit le décès d'Alphonsine, le 6 janvier 1890, jusqu'au 15 mai 1893, date du mariage d'Alphonse. Ce qui constitue quand même une assez courte période, surtout si l'on présume que Bruno et Henriette n'ont pas dû partir en plein mois de janvier (bien que ce soit possible par l'Intercolonial). Peut-être même que Bruno est d'abord parti seul, en vue de trouver un logis et du travail là-bas, et qu'Henriette est ensuite allée le rejoindre avec le reste de la famille, comme le suppose Edwidge DIONNE. Aucun indice ne nous permet de vérifier cette hypothèse, sauf une note trouvée dans les Archives de l'Evêché de Rimouski où le Curé de la Paroisse, dans son rapport annuel pour l'année 1890, mentionne que trois familles ont quitté temporairement St-Joseph pour les Etats ainsi que trois autres jeunes gens.

Mariage d'Elisée DIONNE

Quand à Elisée (mon grand-père), ce dont nous sommes certains, c'est qu'il est revenu des USA pour la naissance de sa première fille Philomène, à St-Joseph-de-Lepage, le 20 avril 1890, et qu'il y est demeuré par la suite. Son séjour aux USA a donc précédé celui de Bruno et d'Henriette d'au moins 3 ans. On sait qu'il s'est marié à Nashua à Philomène GONTHIER, veuve de Jean-Baptiste CHRETIEN. Or l'un des fils de Jean-Baptiste, aussi appelé Jean-Baptiste, est décédé le 11 janvier 1889 à St-Joseph alors que son père était apparemment encore vivant. Dans l'acte de décès de son fils, il n'est pas dit fils de feu Jean-Baptiste CHRETIEN. D’après Yvette D’ASTOUS (qui doit tenir ces renseignements de sa mère, tante Maria), Jean-Baptiste le père serait décédé à Nashua des suites du choléra quelques mois seulement avant le 2ième mariage de son épouse Philomène ? On ne retrouve pas son acte de décès à St-Joseph où se trouvent tous les actes de décès de ses enfants. Jean-Baptiste CHRETIEN pourrait être parti avec Philomène GONTHIER, son épouse, en même temps que Noël GONTHIER et Elisée DIONNE, encore célibataire, laissant alors ses enfants sous la garde de quelque parent. Toujours selon Yvette, à leur retour de Nashua, le couple Elisée DIONNE et Philomène GONTHIER occupa la maison de feu Jean-Baptiste CHRÉTIEN, devenue propriété de Philomène GONTHIER par succession. Philomène survivra de nouveau à son deuxième mari, puisqu'elle ne décèdera que le 24 janvier 1947, plus de cinq ans après le décès de grand-père Elisée DIONNE survenu le 22 juin 1942.

Pour terminer cet épisode des familles GONTHIER et DIONNE, ajoutons que Mérée (Marie) s'est aussi mariée aux USA le 5 juillet 1886. Accompagné de son époux Noël GONTHIER, elle est revenue au pays au printemps de 1894, selon un certain acte de vente de terre par Noël GONTHIER à M. David COTE fils, daté du 16 juillet 1894, où a comparu Noël GONTHIER, cultivateur, maçon, demeurant actuellement en la Paroisse de Ste-Angèle-de-Mérici et arrivant des Etats-Unis.

On ne possède aucun portrait de l'aïeul Josée DIONNE mais au moins deux photos de Bruno, l’une obtenue de la famille J.-Bte DIONNE (fils d'Alphonse), l’autre d’un cousin Alderic LEVESQUE (fils d’Albert et de Rose DIONNE). Peu de temps avant le décès de sa mère, en revisitant le grenier de la maison paternelle, Aldéric mit la main sur deux encadrements dont l’un représentait le couple Bruno DIONNE et Henriette CASSISTA. Cette découverte nous a permis de connaître leur douce physionomie alors qu’ils avaient environ 55 et 60 ans respectivement.

Décès d’Henriette CASSISTA

Le 21 janvier 1897, le notaire Thomas PELLETIER est appelé au chevet de dame Bruno DIONNE qui semble très mal empoint. Dans son testament, on la dit "au lit malade de corps mais saine d’esprit ". La suite nous apprend qu’elle vit alors ses dernières heures. En effet elle fut inhumée en l’église de Saint-Joseph-de-Lepage, le 25 janvier 1897, à l’âge de 55 ans. Ce qui nous apparaît très jeune aujourd’hui. Ces renseignements nous permettent de situer la photo de couple découverte par Aldéric aux environs de 1895, à peine quelques années après leur retour de Nashua.


Familles BERUBE

Parmi les 12 enfants de la famille d'Antoine DIONNE et de Salomée-Miville DESCHENES, dont le Révérand Henri et notre ancêtre Joseph, les soeurs Olympe et Julie ont épousé les frères Romain et André BERUBE, eux-mêmes fils d'André BERUBE et de Josette SOUCY, mariés à Kamouraska, le 26 octobre 1801. Romain épousa Julie DIONNE, la soeur de Joseph (ne pas confondre avec sa propre fille), et s'installa à Kamouraska. Quant à André, il épousa Olympe DIONNE le 2 mars 1835 et vint s'installer à St-Octave-de-Métis quelques années avant Joseph et Bruno, vers 1860. C'est sans doute lui qui a convaincu le beau-frère Joseph à venir le rejoindre. Voici la liste partielle de quelques descendants de ces familles BERUBE & DIONNE. Toutes nos recherches pour retrouver l'acte de décès d'Olympe DIONNE sont demaurées vaines jusqu'à présent. On sait qu'elle a survécu à son mari durant plusieurs années. Elle demeurait à Sainte-Angèle lors du mariage de sa fille Eugénie avec Olivier BELANGER, à St-ulric, le 10 février1880. C'est à partir de ce moment que l'on perd sa trace. L'acte de décès de son frère Joseph, à Ste-Flavie en 1884, ne fait aucunement mention de sa présence. Elle ne semble pas non plus avoir vécu chez sa fille cadette Eugénie, à St-Damase.

BERUBE André et Josette SOUCY (I)

  Romain et Julie DIONNE La-Pocatière 12 février 1833
  André et Olympe DIONNE La-Pocatière 2 mars 1835

BERUBE André et Olympe DIONNE (II)

  Artémise et Joseph LAVOIE Ste-Flavie 7 janvier 1861
  André et Caroline GENDRON St-Octave 27 janvier 1863
  Claire et Joseph OUELLET(1e) St-Octave 27 février 1865
  Claire et Agapit GAGNON (2e) Ste-Angèle 13 octobre 1908
  Marcelline et Athanase LAVOIE Ste-Flavie 20 août 1866
  Joseph et Séraphine LEVESQUE Ste-Flavie 19 août 1867
  Philomène et Joseph BEAULIEU St-Octave 9 septembre 1867
  Anatole et Marie CHOUINARD Ste-Flavie 26 août 1872
  Elie et Gracieuse ROBICHAUD St-Donat 10 janvier 1876
  Eugénie et Olivier BELANGER St-Ulric 10 février 1880

BERUBE André et Caroline GENDRON (III)

  aucun mariage recensé dans la région

BERUBE Joseph et Séraphine LEVESQUE (III)

  Marie et Louis BERUBE Ste-Angèle 25 octobre 1887

BERUBE Anatole et Marie CHOUINARD (III)

  Joseph et Amanda LEVESQUE St-Ulric 8 février 1897
  Thomas et Adélia BOULET S.-P.-du-Nord 26 avril 1898
  Marie-Anne et Herménégilde ST-LAURENT S.-P.-du-Nord 11 juin 1901
  Ferdinand et Aurore HAMILTON Sayabec 27 mai 1902
  Lucienne et Joseph ROUSSEAU Rimouski 20 novembre 1906

BERUBE Elie et Gracieuse ROBICHAUD (III)

  aucun mariage recensé dans la région

BERUBE Joseph et Amanda LEVESQUE (IV)

  Laura et Edouard COTE Sayabec 11 janvier 1916
  Mathilde et Léonidas LAFLEUR Matane 15 août 1923

BERUBE Thomas et Adélia BOULET (IV)

  aucun mariage recensé dans la région

BERUBE Ferdinand et Aurore HAMILTON (IV)

  aucun mariage recensé dans la région